Le réseau national « Jeunes en errance », né des actions expérimentales conduites dans les festivals
par les CEMEA depuis 1991, est né « officiellement » en 1997 avec l’intérêt qu’y a apporté Xavier
Emmanuelli, Secrétaire d’Etat à l’action humanitaire d’urgence, et avec le soutien financier alors
engagé par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité.
Une des faces visibles de l’existence de ce réseau est l’organisation annuelle d’une rencontre
nationale ouverte à tous les intervenants au travail avec des jeunes en rupture sociale revendiquée.
Ces rencontres sont préparées et conduites par le « groupe de pilotage » du réseau national constitué
de professionnels, référents des réseaux régionaux. Elles sont placées sous la responsabilité des
CEMEA, sont organisées de façon itinérante dans des villes où interviennent des correspondants du
réseau national, et sont intégralement financées par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité.
Ces rencontres nationales existent de fait depuis 1995, alors centrées sur les interventions
festivalières. Elles existent de façon rigoureuse, formalisée, articulée avec les préoccupations
professionnelles des correspondants du réseau depuis 1998.
La rencontre 2002 centrée sur « Habiter-logement » ayant montré tout l’intérêt qu’il y a avait à
thématiser l’ensemble des échanges, le même principe a été retenu pour 2003 avec le thème central
et polymorphe « Corps-soins-santé ».
La rencontre 2003 a été préparée par Thierry Morel, Myriam Biodjekian, Thierry Béharel, Pierre
Coupiat, Françoise Gache, Danielle Chérifi, Djemila Zéneidi, François Chobeaux.
Idées débattues en préparation :
Première journée.
Matinée : petits groupes en parallèle sur la même question faisant introduction aux échanges :
« Quand je dis et pense corps, soins, santé, je pense à quoi ? ». Suivis d’un retour à l’ensemble.
Après midi : intervention introductive de Thierry Goguel d’Allondans : « Les conduites à risques des
jeunes à la lumière de l’anthropologie ».
Puis en trois groupes en parallèle avec comme question « Quelles réactions à ce qu’à dit Thierry
G. ? ».
Deuxième journée
Débat avec Olivier Chazy, Chargé de mission à la Direction Générale de l’Action Sociale. Le point de
vue des acteurs de terrain sur les dispositifs d’aide à l’insertion.
Puis les mêmes groupes que la veille, avec comme question « Les signes de la souffrance qui sont
donnés à voir. Comment se présentent-ils ? Peut-on en déduire des indicateurs de souffrance utiles
pour adapter les actions d’accompagnement ? »
Ce compte-rendu reprend les notes des animateurs des groupes de travail et celles prises durant les
débats à l’ensemble.
Il intègre également une rédaction de l’introduction de Thierry G., qu’il a relue.
Au risque de la simplification et de l’assèchement d’échanges riches et passionnés, il tente de
présenter au plus près ce qu’on été les points évoqués durant ces deux jours de travail.
La forme finale de la rédaction de ce compte-rendu est assumée par François Chobeaux.
Article tiré du site : https://jeunes-en-errance.cemea.asso.fr
Rubrique:
Les Actes des Rencontres annuelles du réseau